Beija-Flor : c'est plutôt joli et poétique comme nom. Beijo pour bisou et Flor pour fleur. C'est le nom donné au colibri : il fait des bisous aux fleurs.
Ce qu'il faut savoir, c'est que : qu'il vente, qu'il pleuve ou qu'il neige ;o), le carnaval a lieu.
Pendant la répétition technique de Beija -Flor, juste après celle de Portela de samedi dernier, il tombait des cordes : beaucoup de cordes. Et pourtant le bonheur était au rendez-vous. La vidéo en dira un peu plus. Ca fait penser à la chanson "I'm singing in the rain!... I'm singing and dancing in the rain lalalala...."
Pour l'instant il ne s'agit que des répétitions! Alors, imaginez le jour J du carnaval, avec les costumes somptueux et colorés, les chars articulés énormes... Avec la créativité débordante des brésiliens.
Sans oublier l'enthousiasme des membres de la communauté qui défilent en chantant avec tout leur cœur, le soutien d'un public qui reprend en chœur les chants des différentes écoles.
Le public danse et chante joyeusement au passage de toutes les écoles! Avec plus ou moins d'intensité en fonction du prestige de l'école et/ou de la beauté du chant de l'année.
Aaarghh, c'est difficile de trouver les mots justes.
Les brésiliens partagent avec nous leur bonheur à travers leur culture, et nous nous laissons très volontiers transporter!
Après la répétition technique de Portela, une dame m'a dit : "Quand on participe au défilé, on oublie tout : même la tristesse".
Et c'est vrai! Même sans défiler, le simple fait d'être spectateur d'une grosse bateria qui dépote peut rendre quelqu'un aussi léger qu'une plume ! Bon, j'exagère un peu. Mais c'est tellement puissant qu'on ne peut pas rester indifférent. Qu'on soit sambiste ou pas!
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